Partie opérative (Maquette de Domotique)
La compétence "Vérifier" consiste à valider la conformité, la fiabilité et la performance des systèmes. Elle implique la mise en œuvre de méthodes et d’outils de contrôle, de test et de validation, aussi bien pour les aspects matériels que logiciels. Cette compétence nécessite la capacité à élaborer des protocoles de vérification adaptés, à utiliser des instruments de mesure précis, et à interpréter les résultats obtenus pour identifier d’éventuels dysfonctionnements ou non-conformités. Appliquée tout au long du cycle de vie d’un système, de sa conception à sa maintenance, cette compétence demande rigueur, esprit critique et capacité à travailler en équipe pour garantir la qualité et la sécurité des installations industrielles. Elle est essentielle pour répondre aux exigences du monde professionnel et contribuer à la réussite des projets techniques.
Cette SAE s’est appuyée sur une maquette comprenant une partie commandes (IHM) et une partie puissance. C’est à ce titre que j’ai partiellement conçu et appliqué une procédure de tests de mise en service (AC12.01). Cette procédure m’a permis d’apprendre à identifier un dysfonctionnement (AC12.02) et à le décrire dans un rapport de mise en service (AC12.03).
En parallèle, j’ai eu l’occasion d’appliquer une procédure de test (AC12.01) et d’identifier un dysfonctionnement (AC12.02) sur la « SmartLight » de la SAE concevoir. En effet, après la réalisation de la carte électronique, il a fallu s’assurer que son fonctionnement correspondait aux cahiers de charges et qu’aucun composant du système n’était défectueux. En outre, un de mes composants était défectueux et cette procédure de test m’a permis de le localiser et de résoudre le problème.
Actuellement, je pense que je peux m’autoévaluer à 100 %. En effet, les compétences travaillées ont été réinvesties et approfondies notamment en deuxième année. Par ailleurs, avec le recul et la connaissance plus fine des systèmes électriques, je maîtrise mieux les deux dernières « AC » qui m’avaientt, alors fait légèrement défaut. De plus, j’ai appris à adapter mon comportement pour assurer la vérification de chaque système. Par exemple, certaines parties dites de puissance, nécessitaient la mobilisation de notions de sécurité électrique (CE2.01).
Ce résultat s’explique par la mise en pratique des ressources étudiées notamment en automatisme et en énergie. Par ailleurs, les TP des différentes ressources m’ont permis de me familiariser avec les outils de mesure qui sont nécessaires pour l’application de la compétence « Vérifier ». Finalement, j’ai une très bonne maîtrise de la programmation et par extension de la logique à déployer pour être en mesure de programmer. Ainsi, j’ai pu réinvestir ces acquis pour programmer l’automate, ce qui a tenu une grande place tout au long de ce projet.
Au cours du 3e semestre, j’ai travaillé la compétence « Vérifier » au travers de l’assistant domotique. En effet, l’objectif était de produire une procédure de test pour attester du bon fonctionnement de la carte. J’ai vu cette partie sous le prisme professionnel et j’ai donc choisi de réaliser un programme en python qui teste l’intégralité de la carte et qui retourne une fiche d’intervention personnalisée en fonction des dysfonctionnements détectés. Cette fiche permet d’affiner le diagnostic de la carte en proposant des manipulations impossibles à réaliser depuis un programme (AC22.02). Dans un premier temps, j’ai dû trouver un canal de communication sûr pour effectuer le test de la carte. Ceci fait, il a fallu lister hiérarchiquement tous les dysfonctionnements possibles afin d’être en mesure d’identifier une défaillance et sa cause (AC22.01 et AC32.01).
Je pense pouvoir m’auto-évaluer à 100 %. En effet, dans le cadre du projet de domotique, j’ai réalisé un travail qui dépassait les attentes en empiétant sur des compétences de niveau 3. Tout comme dans la SAE « Concevoir », la mise en situation professionnelle m’a poussé à proposer des tests robustes et adaptés au système (CE2.01 et CE2.02), mais aussi à ne rien laisser au hasard.
Je pense que ce résultat s’explique principalement par les prérequis que j’ai en programmation. En effet, ce projet a une coloration majoritairement logicielle et demande de nombreux prérequis comme la programmation logiciel de haut niveau1, backend, frontend, embarqués temps réel et bas niveau. Or, tous ces prérequis ne sont qu’effleurés, voir non-abordés, dans les ressources. Ainsi, la clé de voûte du projet a été mon investissement temporel avant et pendant le projet. De nombreuses ressources pour monter en compétences sont disponibles sur Internet et finalement celles travaillé à l’IUT n’offre qu’un socle de base. De plus, le cahier des charges étant très ouvert, j’ai pu proposer des solutions qui s’appuient sur des concepts plus poussés que ceux enseignés dans les ressources techniques à l’IUT. De manière générale, je pense que la réussite des projets tient dans la capacité à dépasser les attentes, à aller au-delà de ce qui est réellement demandé. Finalement, depuis que je suis en BUT, j'ai pris l'habitude de rédiger mes rapports en LaTeX, ce qui a été particulièrement interressant pour la génération de la fiche d'intervention.
Cette section est malheureusement vide. La question est : « Pourquoi ? »
Cette section est vide par honnêteté intellectuelle. Il m’aurait été possible d’allier la déformation avec amplification des faits pour proposer un contenu. Mais à mon sens, aucune de nos SAE ne peut s’intégrer de près ou de loin dans les apprentissages critiques dont il est fait mention dans le programme national (AC32.01, AC32.02 et AC32.03).
Cependant, en se basant uniquement sur le nom de cette compétence : Vérifier ; il est indéniable qu’elle est une partie intégrante de tout projet. Ce constat pose question sur le bien-fondé du découpage de la formation universitaire en compétences indépendante et nettement cloisonnée.